Ou encore appelé... Arêtes de poisson
Sans doute l'un des modes de navigation les plus redoutés par les néophytes! Mais avec l'expérience, il s'avère plutôt facile à pratiquer, et de fait de plus en plus souvent utilisé comme "juge de paix" par bon nombre d'organisateurs de randonnées touristiques ou cartographiques... car de surcroît très facile à dessiner.
Principe
La représentation d'un fléché allemand (ici à droite) consiste en un axe vertical nommé "arête" (ou encore "nerf"), dont le sens de lecture / progression est matérialisé par une flèche, et le cas échéant délimité par les mentions de début et de fin de section, lesquelles peuvent être assez diverses : [D]épart / [A]rrivée, [S]tart / [F]inish...)...
Remarque importante à ce sujet, le point de départ / d'origine d'un fléché allemand n'est JAMAIS délimité par une boule (même s'il arrive que certains en disposent... à tort)... En effet, pour éviter la confusion avec le système du boule-flèche et tout particulièrement le fléché stylé / droit (notamment dans le cas d'insertion de situations en fléché allemand dans un boule-flèche, voir plus bas les Variantes), la boule est réglementairement bannie de tout schéma de fléché allemand.
Ainsi dessiné, l'axe vertical correspond donc symboliquement à l'itinéraire à suivre... Encore faut-il bien repérer le sens de lecture : rien n'empêche en effet un organisateur de présenter son fléché allemand en partant du haut vers le bas (voir plus bas le § Variantes)! De part et d'autre de l'axe vertical, figurent de petits segments qui symbolisent les différentes voies successives que vous devrez laisser, tantôt à main gauche, tantôt à main droite, où chaque route accessible est symbolisée par un trait...
Si dans le cas du boule-flèche l'organisateur peut ne pas dessiner tous les carrefours où un changement de direction est possible (cas du boule flèche métré, du boule-flèche exclusif, ou encore des cases "Rester sur Voie Principale"), toutes les situations et, mieux encore, toutes les possibilités de changement de route sont en revanche dessinées dans un fléché allemand. Cette précision est essentielle notamment pour bien comprendre et assimiler le principe des carrefours dits décomposés (où chaque voie accessible du carrefour équivaut à une case ou une situation), que les organisateurs se plaisent généralement à inclure dans l'itinéraire (voir exemple G plus bas)!
D'où aussi le nom d'arêtes de poisson, en regard de la "physionomie" très symbolique de notre schéma! Quant à expliquer pourquoi ce mode de navigation se prénomme "fléché allemand", je soupçonne (mais si quelqu'un a des précisions ou confirmations, qu'il n'hésite pas à me les donner) que cette schématisation un tantinet secrète pouvait jadis servir les desseins de l'armée germanique durant des manœuvres de troupes ou d'artillerie... Mais je laisse un gros point d'interrogation là dessus, et de toute façon, c'est d'abord le "contenu" qui nous intéresse ici!
Il s'agit donc d'interpréter le schéma en regard de la progression de l'itinéraire et des voies de circulation en présence... Pour vous expliquer les ficelles de ce mode de navigation, je vous soumets un extrait du roadbook de la Randonnée des Phares Ronds 2002 ; pour faciliter l'analyse, un numéro a été attribué à chaque situation rencontrée. Dans le cas présent, le fléché allemand se présente de façon standard, c'est à dire un axe vertical, qui se lit de bas en haut...
Première situation évoquée, la situation 0 correspond ici au point de départ de la section, c'est-à-dire immédiatement à la suite de la section précédente que vous venez juste d'achever. J'insiste beaucoup sur le caractère "immédiat", pour avoir déjà expérimenté dans le passé un changement de section d'une carte vers un fléché allemand sur un même carrefour!!! (merci les organisateurs Belges!) Concernant le point de départ, il est utile de préciser qu'il est purement abstrait : sous-entendu, aucun panneau de départ / arrivée n'est implanté sur le bord de l'itinéraire ; néanmoins, un organisateur peut introduire une variable en précisant que le départ de la section est validé face à un repère visuel précis : édifice, signal routier, etc ...
Il est donc primordial, une fois que l'on a "validé" ledit départ de la section, de s'intéresser immédiatement à la 1ère situation que l'on doit aborder. Dans le cas présent, la situation 1 nous montre un segment continu (par opposition aux pointillés de la situation 4 = route non ou mal revêtue) situé perpendiculairement à la droite de notre axe : ce segment symbolise une route accessible (en règle générale, et sauf exception dûment mentionnée, les impasses, accès & sens interdits, voies privées... ainsi que les voies en sens unique opposé sont ignorés!) que nous devrons laisser à main droite de notre itinéraire.
Voilà le message essentiel à restituer au pilote. Une fois de plus, peu importe le schéma du carrefour, il s'agit encore et toujours d'interpréter l'information fournie par le roadbook, en fonction du maillage routier existant.
Dans un boule-flèche, la lecture de chaque situation nous renseigne automatiquement sur la direction à suivre : ce n'est absolument plus le cas dans le fléché allemand, puisque le fait de laisser ou dépasser une route peut très bien signifier qu'il faille tourner comme continuer parfois tout droit!
Pour étayer cette nécessité d'interprétation, 5 exemples de carrefours (A, B, C, D et E) sont dessinés ci-dessous, tous pouvant parfaitement correspondre à la situation 1... Décortiquons chaque exemple :
Ex.A : Notre itinéraire opère un léger virage gauche et rencontre un carrefour à 2 routes accessibles, l'une poursuivant en léger virage gauche, l'autre perpendiculaire et à main droite. Pas trop de souci sur cet exemple, nous laissons cette route à main droite et poursuivons le léger virage gauche. On peut déjà tirer une logique mathématique de cette situation : 1 segment accessible + 1 axe = choix entre 2 routes possibles.
Ex.B : Notre itinéraire est rectiligne et rencontre ici encore un carrefour à 2 routes accessibles, l'une poursuivant tout droit, l'autre virant en quasi épingle gauche. À priori dilemme, aucune route accessible ne venant de la droite ; c'est là que l'expression "à main droite" (qui ne veut surtout pas dire "à droite"!) devient importante. Beaucoup de néophytes attendant en effet une route strictement à droite ignorent souvent le carrefour à la manière d'un boule flèche exclusif... et sautent ainsi une note de leur fléché allemand en se trompant qui plus est! En bifurquant à gauche, la route initialement en face se présentera à main droite de la Mini durant la manœuvre... CQFD!
Ex.C : Cas du carrefour "en T", où après un virage droite assez serré, nous rencontrons 2 routes accessibles, l'une à main droite et l'autre à main gauche. Sachant simplement que l'on doit laisser une route à main droite, il suffit ici de prendre à gauche.
Ex.D : C'est cette fois un carrefour à 3 possibilités qui se présente à nous, avec une route en face, une à main droite et une à main gauche... À ceci près que la voie à main gauche est une impasse matérialisée par un signal routier, rendant celle-ci non accessible. Le caractère de non accessibilité d'une route est généralement révélé par la présence d'un signal interdisant ou restreignant l'accès (Accès Interdit à tout véhicule, Accès Interdit aux véhicules à moteur, Sens Interdit, Voie Privée, Voie sans Issue...). Méfiez-vous toutefois de signaux anciens et défraîchis (couleur et message estompés, verdure recouvrant le signal...), dissimulés dans un bouquet de verdure ou implantés un peu plus en aval du croisement ; mieux vaut perdre quelques minutes à aller vérifier de visu plutôt que de tourner des heures en rond à la recherche du bon itinéraire!
À l'issue de cette réflexion préliminaire, ne restent plus que la route en face et la route à main droite comme possibilités : devant laisser une route à main droite, nous continuons donc tout droit.
Ex.E : À nouveau un carrefour à 3 possibilités, dont une va être mise "au rencart" par le biais du signal indiquant un sens interdit. Une fois encore, ne restent donc plus que 2 routes accessibles, une route à main droite et une route sinueuse en face : devant laisser une route à main droite, nous continuons donc tout droit.
Ex.F : Nous arrivons ici sur un carrefour à 2 possibilités, avec une route rectiligne en face et une route en épingle droite sans aucun signal routier de restriction d'accès. À priori, et en sachant que la situation 1 nous demande de laisser une route à main droite, rien de très problématique ici... Du moins, en apparence. Le cas évoqué ici est une typicité de nos amis Belges : dans le but de faciliter le service postal, certains résidents dont le domicile ne jouxte pas la route principale disposent leur boîte aux lettres plus ou moins à l'aplomb du chemin ou de la voie conduisant à leur maison... Laquelle voie revêt de fait un caractère privé (sans autre présence de signal routier), et donc non accessible. C'est l'un des pièges classiques tendus par les organisateurs Belges, à fortiori si la boîte aux lettres est de couleur bien sombre, ou à peine visible... Et je ne parle pas de la navigation de nuit!
Dans le cas présent, cette voie à main droite ne constitue donc pas notre situation 1 : nous continuons donc tout droit, mais sans avoir validé le segment de la situation 1... qui est donc encore à venir dans les prochains hectomètres ou kilomètres.
En matière de validation, une fois que la situation 1 a été abordée puis dépassée, le copilote doit biffer ou barrer le segment en question, et immédiatement porter son attention sur le prochain renseignement proposé.
Il s'agirait normalement de la situation 2, mais dans le cas présent, un élément intermédiaire retient l'attention, à savoir le franchissement supérieur d'un pont par l'itinéraire. Il peut en effet arriver à un organisateur de rajouter une indication supplémentaire visant à confirmer le bon itinéraire, notamment si la distance entre 2 situations est importante ou, comme nous allons le voir dans la situation 3, si le schéma routier en place n'est pas sans équivoque.
Passé l'ouvrage d'art en question, on se remet immédiatement à l'affût de la situation 2, caractérisée par un segment symbolisant une route accessible que nous devrons cette fois laisser à main gauche de notre itinéraire. Si l'on reprend les exemples A, B, C, D et E (F étant résolument un piège, nous l'ignorons!), on se rend compte que chaque schéma peut aussi s'appliquer à cette situation 2, mais avec un choix d'itinéraire forcément opposé d'avec la situation 1 (Ex.A : nous laissons la voie en léger virage gauche pour virer à droite / Ex.B : nous laissons l'épingle à main gauche et continuons tout droit / Ex.C : au carrefour en T, nous laissons la route à main gauche et tournons à droite... et ainsi de suite).
Bien qu'en apparence anodine, cette mise en parallèle des mêmes schémas pour l'application à des situations différentes a son importance : il ne sera pas rare pour un organisateur un peu facétieux de faire tournicoter les équipages et de les amener à repasser deux ou plusieurs fois par les mêmes carrefours... mais en suivant respectivement des directions différentes! Dans le cas précis de la Randonnée des Phares Ronds 2002, le carrefour de l'exemple C était visité à 2 reprises, respectivement en situations 7 (laisser une route à main gauche) et 11 (laisser une route à main droite) : 2 contrôles lettres avaient été disposés respectivement sur chaque itinéraire possible, tous les deux visibles à l'approche du carrefour... Histoire de mettre un peu de piment dans le décompte des pénalités!
Il ressort en définitive que ce système demande un peu d'entraînement et d'habitude pour devenir routinier et définitivement acquis, car il nécessite une bonne coordination entre pilote et navigateur.
Particularités et situations diverses
Elles concernent des schémas routiers particuliers (nombre de routes accessibles supérieur à 2, précision particulière du caractère d'une voie, carrefour avec ilot central ou sens giratoire) ; très souvent, elles permettent généralement de par leur spécificité de confirmer le bon itinéraire :
La situation 3 répond à la nécessité de préciser exceptionnellement que la route à main gauche est sans issue, et ce de manière à lever toute ambiguïté sur le choix de la route à laisser. Ce cas particulier est souvent propre aux zones résidentielles Françaises (voies dites en cul-de-sac, sans autre possibilité que le demi-tour une fois arrivé au bout), et s'applique dans le cas où une voie de circulation n'est matérialisée par aucun signal de restriction (ni panneau routier, ni élément de type boîte aux lettres dénotant un caractère privé...), mais où le schéma routier visuel (souvent partiel : on devine l'impasse, mais aucun signal n'a été positionné en ce sens, ex : présence d'une barrière ou d'une limitation d'accès en retrait du croisement...) peut laisser planer un doute.
Pour éviter de recourir à ce genre de symbolisation, l'organisateur peut aussi (lors du briefing d'avant étape) insister sur la seule interprétation visuelle "in situ", c'est à dire sur place, au nez du carrefour : on ne considère alors que ce que l'on voit de façon immédiate, sans commencer à lorgner sur le visuel en arrière-plan... Mais là encore, certaines situations peuvent se révéler équivoques (ex. : signal de voie privée implanté largement en retrait du carrefour, mais visible...). D'où l'intérêt de cette situation 3 pour "sécuriser" les participants, et d'éviter de sacrés imbroglios d'interprétation!
La situation 4 évoque la précision du type de revêtement de la voie à laisser. En l'occurrence, le segment en pointillés caractérise que la voie à laisser à main droite est non ou mal revêtue.
Les situations 5 et 9 ont comme particularité
de proposer un carrefour avec 3 routes accessibles, cas du croisement type que
l'on retrouve dans les exemples ici à gauche.
La situation 5 impose de laisser 2 routes à main gauche (dans chacun des exemples, on suivra donc la route la plus à main droite).
La situation 9 impose de laisser 1 route à main gauche ET 1 route à main droite ; dans 99% des cas, cette situation sous entend une traversée de croisement en continuant en face (exemple de gauche). Mais comme le montre l'exemple de droite, ce n'est là point une règle, et des exceptions comme ce carrefour (fidèlement reproduit du parcours de la Randonnée des Phares Ronds 2002!) existent.
Autre situation à problème, les carrefours avec ilot central où toutes les voies sont accessibles (histoire de raviver un petit souvenir nocturne à certains lors de la dernière MRFA 2008!). À ne surtout pas confondre avec l'ilot directionnel, où chaque voie possède son propre sens de circulation, et peut être de fait accessible ou pas selon l'endroit par lequel on aborde le carrefour...
Dans le cas présent, l'exemple G englobe les situations 6, 7 et 8 du fléché allemand, sous une forme que l'on appelle décomposée. La situation 6 nous amène à laisser tout d'abord la route à main droite et donc à prendre à gauche de l'ilot ; la situation 7 nous enjoint de rebifurquer immédiatement à droite (en contournant de fait l'ilot par le Nord), en laissant la route à main gauche ; enfin, la situation 8 nous demande de laisser une voie à main droite, ce qui nous permet de quitter et le carrefour et l'ilot...
En ce qui concerne les ronds-points ou sens giratoire, il est primordial de bien garder à l'esprit que seules les routes accessibles sont mentionnées par un fléché allemand. En considérant donc le sens de circulation antihoraire européen (car en Angleterre, c'est l'inverse !!!(Mini Mole Valley Tour 2001)), l'erreur habituelle en entrant sur le giratoire est de valider la voie circulaire à main gauche... qui ne peut être empruntée : avez-vous essayé de remonter un giratoire à contresens?!
La validation de chaque segment doit donc s'opérer à chaque possibilité de bifurquer à main droite ou de poursuivre autour du rond-point.
On peut appliquer la règle suivante : segment à main droite de l'axe vertical = on reste sur le rond-point / segment à main gauche de l'axe vertical = on quitte le rond-point. L'essentiel étant de ne pas avoir sauté une note au préalable!!!
Seule la situation 10 concernait l'exemple H dans notre cas particulier, ce qui impliquait de rentrer sur le rond-point et à la 1ère possibilité de bifurcation, de laisser une route à main gauche (la voie circulaire du rond-point) et de prendre à droite... c'est à dire la toute première route à droite issue du carrefour giratoire.
Enfin, à l'instar du "Start", le point "Finish" (également abstrait) se valide dans la foulée du dernier segment ; le copilote doit alors immédiatement se préoccuper des informations liées à la section suivante, sachant qu'elle peut survenir là encore très rapidement (méditez donc bien l'exemple du chevauchement carte / fléché allemand sur le même carrefour!)
Variantes... et facéties possibles
Pour visualiser les exemples, cliquer sur le titre de variante
• Fléché allemand dans un boule-flèche (stylé, métré ou standard) : À une boule près (sans jeu de mots malsain!!!), les situations de fléché allemand et de boule-flèche peuvent être particulièrement ressemblantes... Ce sur quoi peut facilement jouer l'organisateur en insérant au beau milieu d'un parcours dessiné en boule-flèche une ou plusieurs situations qui comportent effectivement un trait vertical fléché ainsi que la ou les voie(s) annexe(s), mais... sans boule apparente.
Plantade en vue si on persiste à considérer cette situation comme extraite d'un boule-flèche, car la ou les voie(s) annexe(s) qui apparaissent sur le dessin ne sont que la représentation des voies à laisser à main gauche ou à main droite, et pas du tout la représentation du schéma réel de carrefour!
C'est là ou une bonne vérification "en amont" du roadbook prend là toute son importance, afin d'éviter une éventuelle confusion de carrefour : ne pas hésiter à surligner la case pour anticiper le changement de lecture!
• Fléché allemand en axe oblique ou non vertical : Histoire de gagner un peu de place pour le dessin de l'arête en travaillant sur la diagonale, ou histoire de mettre un peu de doute dans l'esprit de l'équipage, le dessin de la section peut être basculé de 45° sur la feuille, ce qui peut affecter la perception des différents segments...
Comme nous l'avons fait pour le suivi d'un itinéraire sur carte, il faut positionner le roadbook de manière à avoir une lecture immédiate de la prochaine situation (en pivotant donc aussi le roadbook de 45°), pour avoir l'axe ou le nerf de l'arête en position verticale, flèche en haut.
Une autre solution est de redessiner de façon conventionnelle ce fléché allemand en retraçant d'abord un axe vertical, puis en reportant scrupuleusement (attention aux erreurs de recopie!) les petits segments un à un...
• Fléché allemand en axe non rectiligne : Comme évoqué dans le cas précédent, il s'agit d'avoir constamment une lecture fiable et immédiate des segments de part et d'autre de l'axe. À chaque ondulation de l'axe, positionner le roadbook de manière à avoir une lecture immédiate de la prochaine situation.
Là encore, la solution annexe (redessiner de façon conventionnelle le fléché allemand tel que vu dans l'exemple précédent) est tout à fait applicable...C'est d'ailleurs ce que nous avons fait lors de ce Miniac Tour 2008 (cliquer sur l'exemple, et comparer le tracé de droite avec la jolie "figure" de Patrick Dehem!).
• Fléché allemand avec sens de lecture inversé (total ou partiel) : Attention au sens de la flèche, et à l'emplacement des éventuelles indications de départ et d'arrivée de la section en fléché allemand! Surtout si vous avez déjà rencontré une précédente section de fléché allemand logiquement dessinée quant à elle, il est fort possible que vous ne vous aperceviez pas de l'inversion du sens de lecture!
Une fois de plus, faites pivoter votre roadbook dans la position adéquate, de manière à avoir une lecture immédiate de la prochaine situation, flèche toujours pointée vers le haut.
• Fléché allemand avec routes exclusives : Encore plus de complexité, puisqu'il est nécessaire d'associer le fléché allemand à un extrait de carte, où seules certaines routes sont à prendre en considération (et surlignées dans ce cas) pour la progression dans l'itinéraire!
Dans ce cas précis, autre raffinement cartographique, l'organisateur laisse planer le doute quant à la bonne route pour attaquer ce fléché allemand (3 itinéraires d'entrée sont possibles) et en sortir (4 itinéraires de sortie possible) : ce qui ne permet même pas de vérifier à un moment ou un autre que l'on est réellement sur le bon itinéraire!!! Personnellement, je n'ai jamais été aussi "méchant"...
Sans doute l'un des cas les plus retors qui soient, et qui nécessite une bonne dose de concentration et de logique...